Ce lundi 15 octobre, c’est journée ville morte à Conakry. Première d’une série de deux journées, cette opération test, qui intervient dans un contexte de crises multiformes auxquelles le pays est confronté, est destinée, selon les organisateurs, à protester contre la sainte pagaille qui caractérise l’installation des conseils communaux et de leurs exécutifs, huit mois après la tenue des élections locales, en Guinée.
A cette occasion, l’opposition républicaine, au terme de plusieurs réunions, cette semaine qui s’est achevée, a appelé ses partisans et tous les guinéens épris de paix et de justice, à observer ces journées villes mortes et à prendre part à une manifestation prévue le jeudi 18 octobre, toujours à Conakry.
Dans la perspective de ces actions de protestation, ce qui sera particulièrement scruté par les observateurs, ce sera l’ampleur que pourrait prendre l’observation du mot d’ordre lancé par cette frange de l’opposition guinéenne, portée par l’UFDG.
Selon quelques d’entre-eux, sondés par mosaiqueguinee, ce sera comme d’habitude, seul l’Axe Hambdallaye-Bambéto-Cosa, probablement jusqu’à Enco5 et Sonfonia, qui sera affecté, et pour le reste, la ville ne devrait pas être »morte », ailleurs.
Ajouter à cela qu’il faut garder à l’esprit que Baffoé et ses hommes, comme à l’accoutumée, prendront d’assaut tôt ce matin, tous les carrefours et points stratégiques de la ville, pour ne tolérer aucun débordement.
Question donc ; l’opposition républicaine est-elle désormais capable de porter ses actions de protestation, au delà de ce fameux Axe?, pas si sûr, croient savoir bien des observateurs avertis.
A suivre !
Demba Sidiki