C’est finalement ce jeudi 12 décembre, c’est-à-dire près d’un mois jour pour jour après la proclamation des résultats définitifs des législatives du 28 septembre, que l’opposition républicaine devrait se décider à aller siéger à la nouvelle assemblée nationale élue.
Devrait, car selon toute vraisemblance, à en croire de sources bien introduites auprès de cette opposition et en référant aux déclarations ces derniers jours de quelques
leaders de cette même opposition, la réunion de ce jeudi ne sera qu’une simple formalité. Tous les partis, sauf le PEDN jusqu’au dernier moment, ayant déjà marqué leur accord de participation à l’assemblée nationale.
Jusque-là, l’opposition républicaine faisait durer le suspense au sujet de la question de siéger ou pas à l’assemblée nationale, elle prétendait avoir besoin de consulter sa base avant de se prononcer. Ce sera chose faite ce jeudi à l’issue d’une plénière prévue à cet effet au siège de l’UFDG sous le coup de 11 heures.
Après l’annonce de la décision de l’opposition de siéger à la nouvelle assemblée, plus rien ne devrait s’opposer à la convocation de la rentrée du parlement élu. A moins que le chef de l’Etat ne veuille attendre que les esprits s’apaisent au sein du RPG-Arc-en-ciel et qu’il ait consensus sur un nom en vue de l’élection du président de l’assemblée nationale.
L’opposition pour sa part, forte de ses 54 députés sauf défection de dernière minute, même si elle ne communique point pour l’instant sur cette élection et celle de l’ensemble du bureau de l’assemblée nationale et des commissions parlementaires, elle est loin de se désintéresser de ces joutes en perspective.
Aboubacar Diallo.