Trouvé en situation de classe au Lycée-Collège 28 septembre de Coronthie 1, ce lundi 22 octobre 2018, Ibrahima Sory Soumah, enseignant titulaire et membre de SLECG, s’est prêté aux questions de notre reporter, par rapport à la grève des enseignants, qui semble paralyser les cours dans certaines écoles.
Pour commencer, Ibrahima Sory Soumah, a marqué sa non-adhésion au mouvement de grève de sa corporation, avant d’exhorter à un renvoi de cette grève pour l’année prochaine.
« Je suis enseignant titulaire, je suis venu pour dispenser les cours et les élèves étaient venus massivement. Je suis membre du SLECG, mais je pense que le SLECG en fait de trop. Certes, ses revendications sont légitimes, mais on devait attendre après cette année », a-t-il dit devant un groupe d’élèves dans une salle de classe.
Et de poursuivre, se montrant réaliste : « le budget est voté annuellement, et le droit des élèves d’aller à l’école et un droit constitutionnel. Nous voulons certes une amélioration salariale, et l’amélioration des conditions de vies des enseignants, mais il faut aussi avoir une pensée positive pour les élèves de notre pays », a-t-il plaidé.
Parlant du déficit de niveau relevé chez nombre d’élèves, Ibrahima Sory Soumah, s’est abstenu de tout commentaire. De même qu’il a donné sa langue au sujet du même déficit de niveau constaté chez la plupart des contractuels de cette école paralysée par la grève du Syndicat Libre Enseignants Chercheur de Guinée.
Saidou Barry