Suite au refus catégorique des enseignants de reprendre le chemin de l’école ce, malgré les menaces du premier ministre à leur encontre, les élèves étaient ce lundi dans la rue, pour disent t-ils, réclamer le retour des enseignants titulaires en lieu et place des contractuels en classe.
Face à cet état de fait, le secrétaire général du SLECG, accusant le gouvernement d’être responsable de tout ce qui porte préjudice à l’éducation, explique qu’il est normal que les élèves soucieux de leur avenir, réclament le retour de leurs enseignants.
« C’est normal qu’ils réclament leurs professeurs titulaires, c’est le gouvernement qui a voulu faire des substitutions. En période de grève, c’est une violation flagrante des lois, on ne peut pas procéder au remplacement des grévistes. Ils l’ont fait. Mais à l’éducation encore, c’est grave. N’enseigne pas qui le veut. Comment on peut envoyer les gens ? Même des sortants de l’ISEEG et des ENI, il faut au moins deux années de stages pour être titulaire. Le gouvernement n’accorde aucun crédit à l’éducation guinéenne », a indiqué le meneur de la grève.
Comme pour dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres, le SLECG s’est par ailleurs réjoui de la réaction des élèves dans les écoles
« Nous on est très content et satisfait que les élèves réagissent comme ça en chassant ces contractuels des établissements. A Kipé et à Kaloum, il a fallu qu’ils sautent par les fenêtres pour sauver leurs têtes. Donc, on est vraiment très satisfait et nous invitons tout le monde à respecter le mot d’ordre de grève », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana