Tout comme certains acteurs politiques et sociaux de la Guinée, le président de la commission de la CEDEAO, balaie lui aussi d’un revers de main le délai de 36 mois de transition donné par le Conseil National de la Transition (CNT).
Réagissant à ce propos, le coordinateur général du forum des forces sociales de Guinée, estime que cette démarche de l’institution vise à prévenir les nouvelles autorités de toute éventuelle sanction, qui pourrait être fatale pour le pays.
Abdoul Sacko, pense que 3ans de transition sont trop pour une nation normale comme la nôtre.
« La CEDEAO est dans une forte diplomatie qui consiste aujourd’hui à montrer à l’opinion nationale et internationale qu’en cas de sanction contre la Guinée, ça ne serait nullement de sa volonté, mais plutôt celle de la junte au pouvoir. Même si nous avons été bien entendu opposés aux 6 mois que la CEDEAO avait préalablement proposés, nous avons trouvé que cela est irréaliste. Il faut noter que nous sommes d’accord avec la CEDEAO que les 36 mois sont énormes. Il revient à la CEDEAO de développer une approche qui permet de faire une médiation en vue de rapprocher les positions au niveau national », a-t-il plaidé au micro demosaiqueguinee.com ce mercredi 18 mai 2022.
Mama Adama Sylla