Les manifestations de rues souvent meurtrières en Guinée, semblent une nouvelle fois être inévitables en Guinée. Programmées par les responsables des « forces vives de Guinée » elles ont été annoncées à compter du 10 jusqu’au 25 mai 2023.
Comment en est-on arrivé à cette option pourtant moins souhaitée ? Le président du parti RRD qui s’est confié ce lundi 8 mai 2023 à notre rédaction, a tenté de justifier ce dernier recours des acteurs politiques et de la société civile.
«Il faut qu’on soit dans la logique. Un enfant quand tu le presse, le seul moyen qu’il a, c’est de pleurer. Mamadi (Doumbouya) lui-même quand il a été menacé, coincé et pressé, il a utilisé les armes pour être là où il est aujourd’hui ! Et la classe politique, lorsqu’elle est pressée, coincée, le seul moyen qu’elle a c’est de demander des manifestations de façon légale. Le politique a pour rôle de dénoncer et de proposer. Mais aujourd’hui quand tu dénonces, soit tu es inquiété par rapport à ta position, soit tu es fiché comme une menace. Les gens (des forces vives de Guinée) se sentent menacés et pressés. La logique voudrait qu’ils établissent un rapport de force à travers les moyens légaux que sont les manifestations et les revendications », a laissé entendre Abdoulaye Kourouma qui regrette cette situation.
«Nous sommes comme si on était dans le scénario Dadis où il faut lutter pour faire revenir les agents à la logique. Ce qui n’est pas bien», a-t-il lancé.
Mosaiqueguinee.com