Depuis sa mise en place, en marge du symposium de Louis M’bemba Soumah, la commission ad hoc peine toujours à trouver la voie idéale pour réunifier le mouvement syndical guinéen miné par une crise sans précédent.
Interrogé à propos par mosaiqueguinee, le secrétaire général de la centrale USTG-Conakry a indiqué que pour une véritable réconciliation du mouvement syndical, la commission ad hoc doit avoir le courage de dire la vérité aux différents protagonistes.
« Pour que la réconciliation soit une réalité, il faudrait qu’on dise la vérité, il faudrait que les gens comprennent que Louis M’bemba Soumah qui est censé convoquer tout congrès est resté à l’USTG dont le siège est à Boulbinet jusqu’à sa mort. Il faut qu’on dise la vérité aux autres qu’ils comprennent que ce sont eux qui ont quitté la maison, il faut qu’ils acceptent de revenir à la maison moyennant les conditions que nous allons définir ensemble. C’est ça la réconciliation aussi, dire la vérité aux parties tant qu’on ne dit pas la vérité aux parties, on ne pourra pas concrétiser une bonne réconciliation, ce n’est pas possible. Pour réconcilier, il faut dire la vérité, vous ne pouvez pas réconcilier sans dire la vérité », martèle Abdoulaye Sow.
Enfin, il dira que son souhait le plus ardent, est que l’USTG trouve son élan d’antan et que les centrales syndicales soient vivantes et capables de défendre le travailleur lambda, qui est aujourd’hui presque sans défense eu égard à la division qui existe.
Alhassane Fofana