Au cours de l’ouverture du congrès national de la Fédération Syndicale Autonome des Télécommunications (FESATEL), ce mercredi 27 mars 2019, au palais du peuple, le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), a vidé sa gibecière de toutes les couleuvres qu’il aurait avalées et encaissées depuis belle lurette.
D’abord, Abdoulaye Sow s’est montré très amer contre des syndicats, qu’il a lui-même qualifiés de ‘’fantômes’’, qui seraient selon lui, mis e place, par décret et arrêtés ministériels.
«Notre combat dans le temps, avait donné une place prépondérante au syndicat qui est en train, aujourd’hui, de s’effriter par la division. Aujourd’hui, on crée des syndicats artificiels, des syndicats fantômes qui sont créés par arrêtés et par décrets. J’ai entendu un ministre de la République, dire récemment, mon syndicat qui est inacceptable. Le syndicat doit être l’émanation des travailleurs, c’est une association. L’Etat n’a pas à s’y mêler. Aujourd’hui, quand tu entends les uns et les autres parler dans les radios et réseaux sociaux, tu as comme l’impression que la Guinée leur appartient à eux seuls. Mais les syndicats, nous restons sereins», a-t-il relevé.
Dans son allocution, le secrétaire général de l’USTG s’est aussi montré très remonté contre beaucoup de choses qui se déroulent au sein de sa corporation.
Il dira, par exemple, qu’il ne veut pas de pagaille dans ce pays.
«Nous appelons les uns et les autres qui veulent distraire ce pays, d’arrêter(…) Nous devons nous battre pour que le guinéen vive plus que les autres. Ceux qui nous rendent pauvres, aujourd’hui, veulent profiter de la Guinée, nous ne l’accepterons pas. Nous gardons la sérénité, au moment venu, nous allons sévir pour que la paix, la sérénité et le développement économique et social, deviennent une réalité dans notre pays, c’est le but de notre combat(…). Je voudrais booster toutes les énergies de tous les syndicalistes épris de paix, de justice et de sécurité, pour qu’on se lève, pour que nous puissions conduire notre pays vers une bonne destination. Nous ne voulons pas la pagaille dans ce pays. Ceux qui veulent instaurer la pagaille dans ce pays, nous trouverons sur leur chemin», a-t-il prévenu.
MohamedNana Bangoura