L’audience dans l’affaire qui oppose l’ancien coordinateur du FNDC Abdourahmane Sano, au ministère public, a démarré ce lundi 9 janvier, devant le TPI de Mafanco.
Le prévenu est poursuivi pour des faits de participation délictueuse à des réunions, suivant la procédure de flagrant délit.
A la barre, devant le juge Souleymane 1 Traoré, l’activiste Sano, n’a pas reconnu les faits mis à sa charge.
« Non, je ne reconnais pas les faits, j’ai reçu une convocation à 9 heures. Je me suis préparé, je suis venu me présenter à la direction centrale des investigations judiciaires. J’ai dit que j’ai participé à une réunion à Lansanayah dans une école et j’ai participé à plusieurs autres réunions. La réunion portait sur la citoyenneté. On m’a fait savoir que j’ai participé à une réunion à Lansanayah, dans une école, sans l’avoir déclaré aux autorités. Pourtant, notre réunion c’est pour créer une structure, c’est à propos de la citoyenneté. On était au processus d’informations, c’est « Citoyen pour la République » (CPR), c’est tout, il n’y a rien d’illégale dans cette réunion », a-t-il lancé sur un ton ferme.
A l’instant, les débats contradictoires se poursuivent entre le ministère public et le prévenu Abdourahmane Sanoh.
Nous y reviendrons !
Saidou Barry