Le désormais ancien coordinateur national du FNDC Abdourahmane Sanoh, a levé l’équivoque sur son avenir après son départ de la coordination du porte-étendard de la lutte anti-troisième mandat en Guinée.
Invité de l’émission «Mirador» de la radio FIM, ce vendredi 4 février 2022, l’ancien ministre Abdourahmane Sanoh, a tenu à préciser qu’il ne se voit pas ni à la tête d’un parti politique ni à la tête d’un organe de la transition en cours.
« J’ai créé la fédération guinéenne de sport mécanique et l’auto-moto club de Conakry, lorsqu’il s’est agi de choisir j’ai quitté. J’ai été ministre , quand ça ne me convenait pas j’ai quitté. J’ai fondé avec d’autres la PECUD, je ne voulais pas faire plus d’un mandat, on m’a forcé à faire deux mandats, j’ai dû quitter. J’ai fait le FNDC avec d’autres, j’ai considéré que mon rôle historique était terminé au niveau du FNDC, j’ai quitté. J’ai travaillé à la banque , à un moment donné je ne me sentais pas trop confortable, étant un exécutant et à faire la même chose tous les jours, quand je partais tout le monde était inquiet, j’ai quitté. Donc pour être clair, je ne me vois pas être à la tête d’un parti politique, ni même au sein d’un parti politique. On peut servir la Guinée sans forcément être dans un parti politique. Je ne me vois pas non plus être à la Ceni, parce que je ne veux jouer aucun rôle dans la transition », a-t-il expliqué, tout en rassurant qu’il ne se bat pas pour des postes, mais pour des causes et par conviction.
Pour rappel, dans une déclaration publiée jeudi 3 février, le FNDC a annoncé la fin de mission de son coordinateur national Abdourahmane Sanoh qui a passé le flambeau à Oumar Sylla, alias Foniké Manguê.
Saidou Barry