À un mois des examens nationaux, les enseignants contractuels continuent de réclamer leur intégration à la fonction publique et le paiement d’arriérés de salaire de 7 mois.
Interrogé à ce sujet, ce lundi 1er mai 2023, en marge de la célébration du 139 anniversaire de la journée internationale du travail, Aboubacar Soumah, du SLECG a laissé entendre qu’il faut que les agents contractuels dispensent les cours, pour permettre l’authentification de leurs documents.
« Nous avons mené des démarches auprès du gouvernement, le ministre de l’administration du territoire a pris la décision de payer les primes de 1 million le mois. Il fallait aussi faire en sorte que le président colonel Mamadi Doumbouya prenne un décret créant la fonction publique locale. Maintenant, les enseignants contractuels seront engagés à la fonction publique mais au niveau local. Ce décret du président Mamadi est un gage certain parce que les contractuels seront engagés à la fonction publique, ils seront payés comme des fonctionnaires. Mais il faut d’abord que les enseignants contractuels soient en classe. S’il ne sont pas en classe on ne peut pas savoir qui est en règle, qui sont fictifs en cas de gonflement de chiffres. Aujourd’hui on se retrouve avec 19 mille enseignants contractuels inscrits au niveau local, donc il faut que les enseignants contractuels soient en classe pour qu’on sache qui fait quoi, en fonction de leur documents authentiques », a-t-il lancé.
Pour rappel, le ministère de l’administration du territoire et celui de l’enseignement pré-universitaire, il y a 3 jours, ont annoncé le paiement de salaires des enseignants contractuels, à condition que leur fichier soit mis à jour.
Saidou Barry