Déterminé à faire capituler le ministre de l’enseignement supérieur, le numéro 1 du SLECG, ne manque pas d’arguments pour justifier l’opposition de ce dernier, à l’élargissement des opérations de recensement aux universités publiques.
Selon Aboubacar Soumah, si Abdoulaye Yéro Baldé reste opposé à tout recensement dans les institutions d’enseignement supérieur, c’est parce que celui-ci regorgerait du plus grand nombre d’enseignants fictifs du pays.
« Aujourd’hui, le plus grand nombre de fictifs se trouve au niveau de l’enseignement supérieur, beaucoup de cadres qu’il a nommés à des fonctions sont des cadres qui ne méritent pas ces postes et surtout c’est parce qu’il nomme à des fonctions de recteurs des cadres qui n’ont pas le doctorat », révèle Soumah, au cours d’une rencontre qu’il a eue, ce mercredi 03 avril 2019, avec le bureau exécutif national de l’USTG.
Plus loin, il précise que seules les opérations d’assainissement du fichier du personnel enseignant, pourraient permettre à l’opinion de mettre à nu le flou entretenu par Yéro Baldé au sein de son département.
Alhassane Fofana