Depuis la signature du protocole d’accord, qui a mis fin à la crise dans le système éducatif Guinéen, le gouvernement et le SLECG, sont à pied d’œuvre pour la mise en place de la commission qui sera déployée sur le terrain.
Ce samedi, 09 février 2019, au cours d’une réunion, au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, le secrétaire général, Aboubacar Soumah, a fait une communication ferme, en ce qui concerne ce recensement.
« Nous avons demandé à tous les responsables des établissements, de procéder avant l’arrivée des missions, au recensement de tous les enseignants par établissement. Ce travail-là, à l’intérieur du pays, est presque terminé. Ce sont les enseignants en situation de classe et les enseignants qui sont reconnus du personnel, mais qui sont effectivement malades qui seront mis sur ces listes. Tout enseignant qui n’a pas fait un an dans un établissement ou qui est venu à l’ouverture, ne doit pas figurer sur la liste. Aucun enseignant muté ne doit figurer sur ces listes-là », a-t-il insisté.
Le secrétaire général, a par ailleurs enfoncé le clou, en indiquant que les consignes seront strictes.
« La guerre, ça sera à ce niveau. Tout enseignant, qui ne figurerait pas sur ces listes, sera considéré comme fictif. C’est des consignes fermes que nous allons donner à tous nos représentants qui seront déployés sur le terrain pour le recensement », a-t-il laissé entendre.
Le contrôle sera strict, parce que dit-il, beaucoup de personnes sont suspectées d’être des fictifs.
Aboubacar Soumah, n’a pour cela pas manqué, de dénoncer une implication directe du ministre de la fonction publique, Billy Nankouma Doumbouya.
Abdourahmane Diallo