Alors qu’une procédure judiciaire est déjà initiée contre Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG par son prédécesseur Souleymane Sy Savané, Me Salifou Béavogui, l’avocat d’Aboubacar Soumah est revenu sur les compétences de la police judiciaire. C’était au cours d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com.
« La police judiciaire traditionnellement recherche les infractions, réunit les preuves, les indices, les auteurs et défère aux tribunaux, précisément au parquet. Une enquête, son aboutissent, c’est devant le parquet. Nous attendons que le dossier soit devant le parquet », a-t-il expliqué.
Le recours aux tribunaux par les plaignants est d’ailleurs salué par l’avocat de la défense, Me Salif Béavogui.
« Cette organisation syndicale fonctionne sur la base de ces textes qui sont les statuts et les règlements intérieurs, donc en cas de litige autour de l’application des textes qui régissent cette organisation syndicale, moi je pense que juridiquement, c’est le tribunal de travail qui est compétent pour en connaître, mais comme c’est une plainte qui a été déposée à la gendarmerie, le bon citoyen doit répondre à la loi et se soumettre à une enquête. Être à la gendarmerie pour une enquête ne veut pas dire qu’on est coupable, mais il faudrait bien qu’on respecte la loi et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à mon client d’éviter qu’on sorte le rechercher dans la ville comme de par le passé, parce qu’à supposer un seul instant qu’il refusait de venir, ça aurait pris une autre envergure, on serait mis à le rechercher par-ci par-là », conclut Me Salifou Béavogui.
Rendez-vous est donc pris pour ce mercredi pour la suite des enquêtes.
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana