Dans un décret lu à la télévision nationale, le président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya a modifié la valeur monétaire du point d’indice pour tous les travailleurs et retraités de la fonction publique.
Désormais, la valeur monétaire du point d’indice de base des fonctionnaires est fixée à 997 GNF.
Une augmentation de salaire diront certains, mais pour d’autre, c’est plutôt une diminution. C’est le cas d’Aboubacar Soumah.
« Au niveau de l’éducation et de la santé, les salaires sont actuellement payés sur la base de la valeur monétaire du point d’indice à 1 030 GNF. Vous savez que lorsqu’on négociait les 40%, on avait dit qu’ils étaient non négociables, parce que déjà, c’était un droit qui nous avait été arraché par le gouvernement déchu. Donc, ce qui représentait les 1 030 pour l’éducation et la santé et 977 pour les autres travailleurs. Actuellement, les salaires sont payés sur la base de l’indice salarial multiplié par le point d’indice, qui donne le salaire indiciaire. C’est ce salaire indiciaire que reçoivent les travailleurs. Donc, si la valeur d’indice passe de 1030, à 997 pour l’ensemble des travailleurs ce que les salaires vont diminuer, or c’est un acquis. On ne peut accepter que les salaires diminuent au lieu d’augmenter. Si ça diminue on ne prend pas », a tranché Aboubacar Soumah.
Hadjiratou Bah