Au lancement vendredi de la CODENOG, une coalition pro-nouvelle constitution, réunissant partis alliés et ONG proches du pouvoir, le président de l’UFC, actuel ministre d’Etat des transports, a insisté sur la nécessité pour la Guinée, de passer à une nouvelle constitution.
Car, a-t-il estimé, celle en vigueur depuis 2010, comporterait de nombreuses anomalies et n’aurait été élaborée que pour une période donnée.
« La constitution qui nous régit, est une constitution de transition qui n’avait été conçue que pour permettre à la Guinée de passer le cap de la transition militaire dans la paix et dans la sérénité. Cette transition est achevée mais, il se trouve qu’elle recèle beaucoup d’anomalies et d’imperfections », a-t-il signalé.
Conséquence, l’ancien porte-parole du gouvernement de transition, a invité le peuple de Guinée, à passer à une constitution qui serait de son émanation.
« Il est temps que les guinéens se penchent vers un nouveau texte qui régit leurs institutions et leur vie politique, sociale, économique, familiale et professionnelle, de manière à ce que la constitution soit l’émanation de la volonté du peuple de Guinée », a-t-il exhorté.
Alhassane Fofana