Les corps des frères Keïta Mohamed et Abdoulaye, tous des agents de surveillance à l’aéroport international de Gbèssia, n’ont pas encore été restitués à leur famille.
Ils ont été tués à bord de leur moto sur la piste d’atterrissage, le vendredi dernier.
Habitant le quartier Bonfi dans la commune de Matam, la famille des victimes, déclare n’avoir pas vu les corps de leurs enfants.
« C’est le jeune frère se débrouillait dans une société de gardiennage Cave Canem à l’aéroport ici. Chaque jours, son frère lui déposait à son lieu de service à l’aéroport sur leur moto KTM. Le vendredi son frère est allé le déposer dans les bandes de 22 heures. Arrivé sur le tarmac de l’aéroport, ils se sont croisés avec cet avion air Portugal. C’est l’information que nous avons pour le moment. Le grand frère travaillait aussi dans une autre société de gardiennage. Pour le moment, aucune information précise sur les circonstances de leur mort. On attend les enquêtes. Mais c’est un accident et pour le moment, on n’a pas vu les corps. Nous n’avons aucun contact, à part la société de gardiennage Cave Canem qui s’est présentée dans la famille avec une enveloppe de 10 millions GNF », a expliqué le grand frère, Keïta Sanoussy.
Aucune délégation de l’Etat guinéenne ne s’est présentée dans la famille des frères Keïta, selon le grand frère.
« La famille s’est rendue à l’hôpital Sino-Guinéen où se trouvent les corps, mais ils nous ont dit de patienter que c’est un problème d’Etat. Mais depuis vendredi, nous n’avons pas reçu une délégation de l’Etat », a-t-il fait comprendre.
Le grand frère laisse dernier lui une veuve et 5 enfants. Quant au jeune frère, il laisse 2 enfants.
Aïssata Barry