Présidente de la fédération guinéenne des parents d’élèves et amis de l’école Feguipae, Dame Adama Sow a exprimé ses préoccupations face au retard accusé dans le cadre de la rentrée scolaire, session 2021-2022.
Traditionnellement, elle a eu début octobre de chaque année scolaire. Selon la présidente de la FEGUIPAE, le département en charge de l’éducation, n’a pas encore levé « les préalables ».
« Jusqu’à présent nous ne sommes pas situées par rapport à la date d’ouverture des classes. En tant que pédagogue et parent d’élèves il y a des préalables à mettre en place avant l’ouverture des classes notamment l’atelier préparatoire avant l’ouverture des classes. Mais jusqu’à présent rien n’est fait c’est pourquoi, on se demande à quand l’ouverture des classes vu que l’éducation est une priorité »,a-t-elle confié à notre rédaction.
Elle en a ainsi profité pour inviter les nouvelles autorités à tout mettre en œuvre pour une rentrée scolaire en octobre.
« Cela y compte. L’année scolaire comprend neuf mois, déjà s’il y a un des jours perdus, on ne peut pas le rattraper. Alors, nous leur demandons de mettre tous les préalables en place notamment la fourniture, la documentation des enseignants l’assainissement des classes… avant la rentrée prochaine des classes », a-t-elle recommandé.
Enfin, la présidente de la Feguipae a invité le CNRD à mettre l’accent sur le recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants pour pallier au manque criard en zone rurale mais aussi et surtout l’amélioration des conditions de vie et de travail de ceux qui sont en situation de classe.
Alhassane Fofana