L’affaire du présumé détournement de plus de 200 milliards de nos francs, reproché à la ministre de l’enseignement technique, Zenab dRamé, par nos confrères de Guineenews, loin d’être enterrée, prend les allures d’un feuilleton à suspens avec des séquences sensationnelles.
Au tour du parti au pouvoir de fourrer le nez dans cette nébuleuse, qui a été vite jugée et rangée sous éteignoir par le Gouvernement Guinéen.
Pour rappel, dans un communiqué qui a eu le mérite de faire l’unanimité contre lui ou presque, le Gouvernement n’a pas hésité de voler au secours voire de disculper la mise en cause dans la publication du site d’information.
Un peu plutôt, la mise en cause elle-même, à travers un post sur le réseau social Facebook, se présentait plutôt, comme la victime d’une guerre malsaine de positionnement.
Un impair suffisant, pour susciter de l’indignation dans l’opinion.
Cette déception vivace dans les esprits, le parti au pouvoir en fait sienne, pour dénoncer une solidarité, qui selon lui, risque de dévoyer le combat contre l’impunité, prôné par leur champion.
C’est donc inédit de constater que c’est le parti au pouvoir qui se mu publiquement en inquisiteur, puis en régulateur des actions d’un pouvoir encore empêtré dans des pratiques dans le cadre de gestions questionnables.
Il y a donc forcément anguille sous roche, et la suite nous l’édifiera !
Mognouma