La déferlante concernant le présumé détournement de 200 milliards de nos francs continue d’empoisonner les débats publics depuis sa révélation. Au-delà du soutien du gouvernement qui a ainsi fait un traitement expéditif du dossier, l’opinion exige des mis en cause d’éclairer sa lanterne. Dame Zenab Dramé au cœur de la nébuleuse ne devrait pas être seule à procéder à cet exercice qui du moins paraît délicat.
Le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, cité dans la publication du media en ligne comme étant le grand complice, devrait lui-aussi se justifier. Guineenews.org soutient que celui-ci a alimenté des lignes indues .
L’occasion pourrait s’avérer opportune pour le patron du budget qui, au nom d’un devoir de redevabilité , devrait porter un phare pour éclairer l’utilisation, dit-on abusive de la ligne du budget intitulée « les dépenses communes ». Cette ligne qui était à plus de 5 mille milliards, soit près de 25% du budget national et exécutée à plus de 100% est déficitaire, à hauteur de plus de 50milliards.
Toute chose qui a amené la primature, à travers une lettre de cadrage, à revoir à la baisse de plus de la moitié cette ligne, puis de décider que la différence puisse financer des projets d’intérêt public.
Zenabgate, du nom du dossier de présumé détournement pourrait in fine éclabousser plus d’un au sommet de l’État. Pourvu que l’affaire aille au bout, sans aucune interférence.
Mamoudou