Le bras de fer juridique pour contester la procédure de déguerpissement entamée par le patrimoine bâti-public contre Sidya Touré de son domicile pourrait contre son épilogue ce lundi.
Un des avocats qui défendent l’ancien premier ministre dit faire confiance à la justice pour dire le droit et rétablir le leader du parti UFR dans ses droits.
« On est en train de causer du tort au président Sidya Touré (…) De la parcelle Nº13 du lot 24 du plan cadastral de Taouyah cité qu’il a régulièrement acquise, le 04 décembre 1996 comme l’indique le décret en date du 28 janvier 1997. Il a acquis les lieux à l’époque à 33 423 600 fg en bonne et due forme en 1997, ça c’était beaucoup d’argents. Ce montant a été directement viré au trésor public en bonne et due forme par voie de notaire. Juridiquement, le président Sidya Touré n’a aucun lien avec le patrimoine bâti public. Le prix de la parcelle a été régulièrement versé au trésor public suivant un reçu de paiement en bonne et due forme en date du 28 janvier 1997. Donc dès lors, il est devenu légitime propriétaire des lieux qu’il a même édifiés. Aujourd’hui, si le patrimoine bâti avec qui il n’a aucun lien contractuel, rien ne les lie juridiquement, demande à ce qu’il quitte c’est de l’injustice pure et dure. Et comme nous avons saisi le juge des référés, je pense que le droit sera dit et il sera rétabli dans sa tranquillité, dans la jouissance de sa propriété acquise depuis plus de 25 ans », a confié Me Salifou Beavogui à quelques heures de la décision tant attendue du juge des référés.
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