C’est suite à une dénonciation du ministre de la fonction publique, que la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a mis le grappin, hier jeudi, sur sept (7) cadres en service au ministère de la fonction publique.
Ce sont Amadou Soumah, Djamilatou Dioubaté, Mamadou Barry, Alhassane Keita, Djoumé Camara, Bangaly Camara, Daouda Keïta et Ibrahima Fofana.
Ils sont poursuivis pour des faits présumés de faux et usage de faux portant sur la vente de faux numéros matricules aux citoyens.
Dès après leurs premières auditions, le procureur d’instance de Kaloum, Mamoudou Magassouba à confié qu’il a aussitôt instruit les officiers en charge de leur dossier d’ouvrir une enquête.
Des mesures de garde-à-vue ont ensuite été envisagées à leur égard.
Selon Mamoudou Magassouba, la vente de faux matricules est une entreprise, entretenues depuis des années par les sept mis en cause qui usent de leur appartenance à la fonction publique pour escroquer les citoyens.
« Les auditions sont en cours, dans les heures qui suivent on aura les premiers éléments de l’enquête qui nous permettront d’apporter une qualification aux faits qu’on leur reproche. Déjà mon parquet a été saisi de plusieurs dossiers des fonctionnaires de ce département qui se livrent à la vente des numéros matricules. Ils prennent de l’argent de gauche à droite. Je précise que ce sont des fonctionnaires d’État qui relèvent de la fonction publique. Il y en a qui ont été mutés ailleurs mais qui continuent toujours à exercer dans ce département mais l’enquête va nous aider à mieux comprendre »,a-t-il confié à la presse ce vendredi.
Enfin il a invité tous ceux qui sont victimes d’agissements de ce genre de la part des fonctionnaires »véreux » de se présenter dès maintenant à la DCPJ pour se constituer partie civile dans cette procédure.
A suivre…