A l’issue des plaidoiries de la défense, c’est l’avocat de la partie civile qui a pris la parole. Outré par les déclarations du camp adverse Me Pépé Antoine Lamah dira « Je n’ai jamais vu une défense aussi incohérente que celle que j’ai en face de moi. Tantôt elle se dédit, tantôt elle se contredit »,
Fort des arguments en sa possession, l’avocat ainsi, a fait lecture des différents posts du prévenu à travers les réseaux sociaux, dans lesquels celui-ci, a tancé, à fois, le jugement du tribunal de Dixinn, le mandat d’arrêt décerné contre lui, mais aussi la plaignante : « ce sont des propos humiliants, inadmissibles et insupportables M. le juge », dira-t-il.
Parlant des infractions de menaces de mort, l’une des infractions pour lesquelles Ousmane Gnelloy Diallo est poursuivi par sa cliente, il dira qu’il n’est pas d’accord qu’on dise qu’il n’y a pas eu de menaces de mort « Mme Kadiatou Biro Diallo a été effectivement menacé de mort par Ousmane Gnelloye »
Puisque tous les avocats de la défense ont plaidé coupable en ce qui concerne les injures publiques, Pour Me Pépé Antoine ce dossier doit servir d’exemple pour tout le monde. « Depuis que l’insulteur public numéro 1 a été mis aux arrêts, il n’y a plus eu d’injures sur les réseaux sociaux. Ce procès doit servir d’exemple »
C’est ainsi qu’il a demandé à la cour de faire application des articles 4, 486 et 29, 282, 363 du code de procédure pénale en confirmant purement le jugement qui a été rendu en première instance dans toutes ses dispositions.
Au terme des plaidoiries de l’avocat de la partie civile, le ministère public dans ses réquisitions aussi a soutenu devant le juge Mangadouba Sow qu’il y a eu effectivement injures publiques et menaces de mort réitérée. « Il y a bien eu menace de mort, mais les avocats de la défense ont eu peur de reconnaître qu’il y a eu menace de mort ».
C’est pourquoi, poursuit l’avocat général : « M. Le juge nous vous demandons de confirmer les deux infractions »injures publiques et menace de mort réitérée » et de confirmer en partie le jugement rendu en première instance, en lui accordant des circonstances atténuantes. Ce jeune ne devrait pas avoir sa place en prison », a-t-il conclu.
L’affaire a été ainsi renvoyée au 28 octobre prochain pour décision être rendue.
Alhassane Fofana