Avocat au barreau de Sénégal, Me Seydou Diagne, un des conseils de Kassory Fofana et Cie a fustigé le silence « coupable » des ONGs de défense des droits de l’homme face00 à ce qu’il qualifie de détention arbitraire des membres d’un gouvernement déchu.
Me Seydou Diagne, trouve d’ailleurs inacceptable que les libertés fondamentales des citoyens soient foulées aux pieds, dans une république qui a signé et ratifié la charte africaine des droits de l’homme, le pacte international sur le droit civique et politique ainsi que tous les autres instruments juridiques internationaux de promotion et de protection des droits de l’homme.
« On ne peut pas accepter que dans un pays où il y a un code de procédure pénale aussi bien fait où les garanties fondamentales des citoyens sont dans la charte de la transition dans un pays où les citoyens ont des droits, dans une république qui a signé et ratifié la charte africaine des droits de l’homme, le pacte international sur le droit civique et politique et tous les instruments juridiques internationaux de promotion et de protection des droits de l’homme qu’il y ait encore des cas de détention arbitraire a l’encontre du premier ministre et des membres de l’ex gouvernement, qu’il y ait également des arrestations arbitraires sans que cela n’émeuvent l’opinion »,a-t-il fait remarquer.
Et d’ajouter, en ces termes : « je suis très très étonné de ne pas avoir entendu les déclarations ou les dénonciations des ONGs nationales des droits de l’homme. Je pense qu’en Guinée sur d’autres questions politiques, il y a eu beaucoup de déclarations des ONGs locales qui ont dénoncées mais j’ai rarement vu un pays où il y a eu autant de violations en quelques semaines des droits fondamentaux des citoyens guinéens sans que ce soit dénoncé par les ONGs nationales»,
L’avocat dit avoir ainsi proposé aux membres collectif d’écrire aux ONGs nationales et internationales à l’effet d’attirer leur attention sur la situation de leurs clients :« Il n’est pas question que la défense pénale de M. Fofana accepte des arrestations arbitraires, des détentions arbitraires. Ce n’est pas quelque chose d’admissible pour un avocat et dans une république qui se dit libre et démocratique », conclut-il.
Alhassane Fofana