La destitution du président de la cour constitutionnelle, continue de faire des vagues au sein de l’opinion et de la classe politique guinéenne.
Dans une déclaration, mercredi, au QG de l’UFDG, l’opposition républicaine, a vite pris position dans cette crise, en condamnant les agissements des conseillers frondeurs et en apportant clairement un soutien sans ambages à Kéléfa Sall.
Une déclaration qui, aux yeux du vice-président du parti GRUP, est insuffisante pour le soutien à apporter à Kéléfa Sall.
Interrogé depuis Paris où il séjourne, Ahmed Kourouma, assène : «il ne s’agit pas de faire des grands discours. J’appelle tout simplement l’opposition républicaine à se battre becs et ongles et à manifester s’il le faut, et faire des sit-in», martèle le numéro deux du parti GRUP.
«J’enjoins à tous ceux qui sont épris de justice et d’équité, et à tous ceux qui croient que notre pays doit aller de l’avant. Il faut sortir pour soutenir et protéger Kéléfa Sall. Il est le garant de notre constitution. Monsieur Kéléfa Sall, n’est pas négociable dans notre démocratie», a-t-il ajouté.
Parlant des agissements des 8 commissaires de la plus haute juridiction du pays, Ahmed Kourouma en déduit : «les 8 commissaires ont monté cette cabale, 8 personnes ne peuvent pas décider du devenir de 13 millions de personnes. II s’agit de l’avenir de la démocratie et du peuple de Guinée. S’il faudra le faire, ils le feront sur des cadavres et notamment sur le mien. C’est la ligne rouge à ne pas franchir. Nous ne laisserons pas l’Etat RPG toucher à cet homme de probité et de patriotisme absolu», a-t-il conclu.
Saidou Barry