L’affaire des moustiquaires imprégnées d’insecticides, détournées en Guinée et saisies au Mali, il y a quelques jours, semble être un sujet de préoccupation au ministère de la santé.
Après une communication du chef du département chez nos confrères de Djigui Fm, jeudi, les responsables en charge de la santé, étaient face à la presse pour apporter leur version des faits.
A la question : y a-t-il eu un détournement de moustiquaires en Guinée, lesquelles ont été retrouvées au Mali ? Rien n’a été donné comme information claire par Edouard Niankoye Lamah.
Face à la presse, le ministre de la santé, soutient n’avoir toujours pas été saisi officiellement par son homologue Malien.
« Du côté du Mali, nous n’avons pas reçu d’informations officielles qui attestent effectivement cette saisie. Mais, la dernière information que nous avons reçue hier fait état de photos de ces moustiquaires. Alors ici, il s’agit d’images attestant que ces moustiquaires sont données par l’USAID. Donc, à l’issue de cela, nous avons organisé une rencontre avant-hier pour demander à nos partenaires, devant cette situation, comment nous allons faire pour que lumière soit faite ? », a-t-il indiqué d’entrée.
Niankoye Lamah, a, plus loin, confié qu’une mission, composée de médecins, de cadres du ministère de la santé, se rendra au Mali, pour dit-il, s’informer sur le dossier.
Selon le ministre de la santé, des personnes seraient interpellées dans le cadre de cette affaire. Une information mise au conditionnel, parce que n’étant pas encore vérifiée.
« Il semble que des gens seraient arrêtés et si cela est effectif, ce serait une excellente chose. Parce qu’il faut qu’on établisse la responsabilité, qu’on trouve les coupables qui auraient soustrait ces moustiquaires afin que l’impunité cesse de régner (…). Il s’agit des ONG qui ont déposé ces moustiquaires au lieu du site de distribution peut être en route, c’est possible qu’il y ait des soustractions. Mais puisque nous connaissons les quantités commandées, environs 8 000 000 de moustiquaires auraient été distribuées, avec un stock restant de 431 000 qui auraient été déposées dans les centres de santé pour une redistribution », a-t-il fait remarquer.
Affaire à suivre !
Saidou Barry