L’épilogue du dossier des recrues et civils arrêtés entre février et mars 2020 puis conduits en détention dans le camp militaire de Soronkoni avant d’être transférés à la maison centrale de Coronthie n’est pas pour maintenant. Leur avocat, Me Salifou Beavogui interpelle pour que leur procès se tienne après le renvoi devant le tribunal criminel.
« C’était vers février-mars 2020. Plusieurs guinéens ont été arrêtés à travers tout le pays et conduits à Soronkoni, avec les dénonciations et les exigences de libération, on a embarqué tous ceux qui étaient à Soronkoni, on les a envoyés à Conakry. On a abandonné un groupe à Kagbelen, un autre groupe composé dix-sept (17 ) personnes a été déféré à la prison civile. L’instruction est terminée, le dossier a été appelé une seule fois depuis lors, c’est renvoyé sans date. Et pendant ce temps, les gens souffrent depuis bientôt deux (2) ans, ils sont privés de leur liberté. Aujourd’hui, il y a seize (16) recrues et civils en prison », a-t-il lancé.
Pour Salifou Béavogui, les faits mis à leur charge ne tiennent pas la route.
« Nous demandons à ce que ce dossier soit programmé. On a interpellé les gens partout en Guinée. C’était à Boké d’autres à N’zérékoré, à Conakry pour les coller l’infraction d’association de malfaiteurs, des gens qui ne se connaissent même pas », a-t-il martelé dans une interview qu’il a accordée à mosaiqueguinee.com.
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