Suite à son expulsion de sa résidence privée à la minière, sur instruction du patrimoine bâti public, le leader du parti UFR, Sidya Touré a de nouveau saisi le juge des référés du TPI de Dixinn, pour dit-on exiger de l’État représenté par le patrimoine bâti public, la reconnaissance de sa propriété privée.
Sauf changement de dernière minute, cette autre procédure va s’ouvrir le 1er avril prochain, sur le fond devant le même tribunal.
C’est le chef de cabinet du leader politique, l’ancien ministre Mohamed Tall, qui a confirmé l’information ce samedi à l’occasion de la réunion hebdomadaire du parti.
D’après lui, Sidya Touré a légalement acquis le domaine de la minière qu’il occupe depuis de deux décennies.
Il soutient à cet effet que leurs avocats ont, a leur possession tous les documents légaux, justifiant l’appartenance du domaine à l’ancien premier ministre du régime Conté.
Il souligne par ailleurs que son président a été expulsé de son domicile par acharnement, car insiste-t-il, le patrimoine n’a aucun document qui prouve que la résidence de la minière n’est pas une propriété privée de Sidya Touré.
«On sent que c’est du n’importe quoi », a-t-il lâché.
A noter qu’au cours du premier jugement, le juge des référés s’était déclaré incompétent à connaître l’affaire. Il a ainsi été demandé à la partie civile à mieux se pourvoir.
A suivre !