C’est au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi à la maison de la presse, que l’ONG Mêmes Droits pour Tous, en compagnie des avocats et des représentants des victimes des massacres de Zowota, a dénoncé le retard accusé par l’État guinéen dans l’exécution de la décision de la cour de justice la CEDEAO.
Prenant la parole, Me pépé Antoine Lamah, avocat des victimes est d’abord revenu sur la quintessence de cet arrêt. Il a, ensuite menacé de recourir aux mécanismes de sanctions prévues par les textes de la CEDEAO si toute fois l’État guinéen ne se bouge pas dans les six prochains mois pour exécuter la décision rendue par la juridiction supranationale.
« Si au terme de 6mois la Guinée n’exécute pas la décision telle que prononcée par la cour de justice de la CEDEAO, nous n’hésiterons pas à recourir aux mécanismes de sanctions qui sont prévues par les textes au niveau de la communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, n’oubliez pas que la cour de justice de la CEDEAO, est une juridiction mise en place et de façon unanime par les 15 États membres. Donc, ces décisions sont exécutoires est s’imposent à tous les États il est donc, d’obligation pour la République de Guinée, de s’exécuter et de se conformer au terme de cette décision. Les victimes aujourd’hui ne demandent pas la mer à boire, elles ne demandent que la justice. Rien que la justice», a-t-il lancé.
Il faut rappeler que c’est le 04 août 2012, que des forces de défense et de sécurité guinéennes ont investi le village de Zowota, en tuant 6 personnes, des blessés graves et d’énormes dégats matériels.
Hadjiratou Bah