Au cours du conseil des ministres de ce jeudi 23 février, le ministre de l’agriculture et de l’élevage Mamoudou Nagnalën Barry a soumis à l’appréciation des membres du gouvernement, deux projets de lois.
Le premier projet est relatif à la loi portant sur le code pastoral qui a été initié et introduit par le ministre. Quant au second, il s’agit d’une loi d’orientation agricole.
« Deux communications d’un seul ministère ont été passées au conseil des ministres. Ces communications ont été faites par le ministère de l’élevage et de l’agriculture. La première communication est relative à une loi portant sur le code pastoral que le ministre a initié et introduit. La deuxième est relative au projet de loi d’orientation agricole dans notre pays. Sur le premier point, le ministre de l’agriculture et de l’élevage a reçu, à l’unanimité, le soutien des membres du conseil qui ont fait quelques observations qui vont être détaillées dans le compte rendu de ce soir. Sur le projet concernant la loi d’orientation, là également, des dispositions ont été prises et le conseil a recommandé de faire tout pour qu’il y ait une police d’assurance qui permette de protéger le monde paysan. C’est un besoin pour notre pays. L’agriculture est restée très longtemps loi, de ce qu’elle peut offrir comme assurance. Aujourd’hui, vous pouvez assurer votre maison, votre voiture, vos élèves qui vont à l’école mais le monde paysan était à l’exclusion des systèmes d’assurance dans notre pays. Il a été donc vivement sollicité pour cette innovation. Très rapidement, les compagnies d’assurances vont pouvoir offrir des garanties au monde paysan, contre bien sur la souscription à cette police d’assurance »,a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre Gaoual a précisé que ce deuxième projet de loi propose des progrès très importants. Parmi ces progrès, figure« la mise en place des comités de résolution des conflits agriculteurs-éleveurs que les préfets et maires peuvent présider, en fonction des circonstances de manière à faire que la cohabitation puisse se faire ».
MohamedNana Bangoura