A l’instar de leurs coreligionnaires, les fidèles musulmans de Guinée ont célébré ce lundi, l’Aid-El-Fitr, marquant la fin de trente jours d’abstinence, de jeûne et de prières.
Cette célébration intervient dans un contexte de crise politique et économique, caractérisé par la cherté de la vie.
Interrogée à cet effet, alors qu’elle était venu s’acquitter de ses obligations religieuses, à Kaloum, Dame Hélène Keïta activiste de la société civile a mis l’occasion à profit pour appeler les décideurs à leur responsabilité.
Elle a exhorté le peuple de Guinée à prôner le partage, la fraternité, la concorde, l’acceptation et la réconciliation nationale à cette phase décisive de l’histoire démocratique de la Guinée.
Hélène Keïta, par ailleurs, a invité les femmes à plus d’implication pour la réussite de la transition en cours en Guinée.
« Aujourd’hui, il est indéniable que la femme qui a toujours été au cœur de la société, qui a été ce moteur qui apaise, joue à l’apaisement, à la sensibilisation, au rapprochement. Elle doit surtout jouer le rôle de facilitateur dans le sens de la consolidation de la quiétude sociale, de la paix (…). On ne peut réussir cette transition sans la forte implication des femmes qui sont le baromètre de la société guinéenne », nous a-t-elle confié.
Dans son sermon, le premier Imam de la grande mosquée Fayçal a focalisé son intervention sur la culture de la paix, du pardon, de l’acceptation et de l’unité nationale.
Alhassane Fofana