Après avoir démissionné du Bloc Libéral en avril dernier, Aliou Bah a finalement décidé de poursuivre son parcours politique au sein d’une nouvelle formation politique.
Il s’agit du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), pour le moment en gestation.
L’ancien membre du BL est donc président de l’organe provisoire de direction du MoDeL, en attendant l’obtention de l’agrément auprès du Ministère de l’administration.
Au cours d’une conférence de presse ce mardi, 18 septembre 2018, à la maison commune des journalistes, Aliou Bah est revenu sur ses motivations.
«C’est ainsi après évaluation de tous les aspects, je me suis dit que la politique n’est utile que quand elle sert à lutter contre la pauvreté, à résoudre les problèmes des citoyens. Est-ce qu’à ce stade, la politique telle qu’elle est faite dans notre pays, répond à cette exigence et permet d’atteindre cet objectif ? Le résultat est là. Chaque fois, nous déplorons une crise particulière. La confiance disparaît progressivement entre la population et les appareils politiques tels qu’ils fonctionnent. Il faut s’interroger. Et s’interroger, nous amène à dire évidemment que l’offre politique n’est pas suffisante. Tout ça m’a dit qu’il faut tracer une nouvelle voie», a-t-il mentionné.
À la question de savoir qui serait derrière ce parti et quelles sont ses sources de financement, Aliou Bah dit miser sur la jeunesse.
«L’atout principal de ce parti, sera entre autre le dynamisme de la jeunesse Guinéenne. Il y a des guinéens compétents. Beaucoup ont échoué dans ce pays, pas parce qu’ils sont en manque de compétence, mais parce que le contexte lui-même ne favorise pas la réussite. En Guinée, il s’agit de comprendre que c’est un système qui a décidé de broyer tous les talents. Et nous, nous avons décidé de nous attaquer à ces causes», confie-t-il.
À en croire les initiateurs, le MoDeL, parti politique d’obédience socio-libérale, entend rassembler toutes les personnes intègres en son sein pour réaliser sa vision.
Abdou Rahman Diallo