Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, lors de la réception, lundi, à son domicile privé de Dixinn, des fédérations de son parti, venues de Labé, Dalaba et Pita, a saisi l’occasion pour porter de graves accusations à l’encontre du président Alpha Condé.
Il est allé jusqu’à insinuer que ce dernier pourrait manœuvrer pour miner son parti de l’intérieur, dans le seul but de le déstabiliser.
Une sortie qui n’est pas passée inaperçue au sein de la majorité au pouvoir.
Sans se faire prier, c’est l’honorable Aly kaba, président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel à l’Assemblée nationale, qui est monté au créneau pour répliquer au leader de l’UFDG, à qui il a tenu à rappeler qu’il a été perdant trois fois dans les urnes face à Alpha Condé.
«L’arrogance et l’esprit belliqueux d’un leader aux abois, n’entameront nullement la volonté du Président de la République d’unir les Guinéens pour le bien de notre pays. Cellou Dalein a toujours besoin de bomber le torse dans l’unique dessein de continuer à montrer à ses militants qui croient encore à son étoile, qu’il est une alternative pour notre pays. C’est une illusion vouée à l’échec après ses débâcles électorales consécutives, ses stratégies politiques basées sur la violence et le repli communautaire. Le peuple de Guinée a dit trois fois NON à Cellou, alors rêver d’une quatrième fois, relève de l’utopie et de la subjectivité», a taclé le député.
Par ailleurs, Aly Kaba a laissé entendre que Cellou Dalein aurait peur d’être lâché prochainement par ses militants, faute de résultats.
«Redoutant les défections dans son camp pour faute de résultats, il se lance de la virulence et la provocation. Mais hélas, peine perdue, car le combat qui importe pour le père de la nation aujourd’hui, c’est de faire de la Guinée la deuxième puissance de l’Afrique de l’Ouest. Nous comprenons aisément les agissements de Cellou Dalein Diallo, qui redoute présentement une implosion de son parti. Quand on se veut républicain, le premier devoir, c’est le respect des institutions, à défaut, on devient hors la loi», a lancé le président de la majorité parlementaire.
Hadjiratou Bah