Le mercredi soir 21 avril 2021, des gardes pénitentiaires se sont rendus à l’hôpital Ignace Deen pour prendre le journaliste Amadou Djouldé Diallo, qui était en traitement au service de rhumatologie, pour le conduire à la Maison Centrale. Il faut rappeler que pendant tout le temps qu’il a passé à l’hôpital, la porte de sa chambre était gardée par une équipe de deux agents qui se relayaient. Ce qui veut dire qu’il n’était pas libre de ses mouvements.
Il semble que le journaliste a confié récemment à des proches qu’il craignait que la justice abandonne la loi sur la liberté de la presse pour lui appliquer une loi prevoyant une peine privative de liberté.
La demande du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Dixinn au juge de prononcer sa décision de maintenir le » doyen » Amadou Djouldé Diallo en détention provisoire et de ne rendre sa décision trois semaines après les débats, ne serait pas donc, étrangère à la crainte de ce dernier.
Joint par mosaiqueguinee.com, Me Mohamed Traoré, un de ses avocats, estime que » le fait que M. Amadou Djouldé Diallo soit conduit à la Maison Centrale relève tout simplement de l’intention de le nuire.
» Apparemment, le fait qu’il ait réitéré à la barre en explicitant les propos jugés offensants à l’endroit du Président de la République n’a pas plu « ,a-t-il confié.
Il faut rappeler que la décision du tribunal interviendra le 28 courant avril.
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