Le retrait du SLECG et de la FESATEL des activités de l’USTG-Conakry s’apparente à un coup dur pour la centrale syndicale dirigé par Abdoulaye Sow.
Le SLECG qui en est l’un de ses membres fondateurs, avec à son actif un total de neuf représentants au sein du bureau exécutif national, assure qu’après son retrait plus rien ne reste de l’USTG-Conakry.
« Le SLECG est un grand morceau au sein de cette institution, nous avions neuf représentants (…). J’avoue que l’USTG aura du mal à se remettre de cette suspension (…). Après le départ du SLECG et de la FESATEL, je crois que c’est une coquille vide (…). Il lui faut du temps pour s’en remettre de cette situation. Mais, ça ne sera pas une entreprise facile pour eux », a lancé Amara Mansah Doumbouyah.
Le responsable de la communication, accuse, à cet effet, Abdoulaye Sow, le secrétaire général de l’USTG-Conakry d’être à l’origine de la crise qui paralyse la structure
« Abdoulaye Sow aujourd’hui n’est pas un syndicaliste, c’est un affairiste. Il n’a rien apporté au combat du SLECG, il a plutôt cherché à détruire le SLECG », a-t-il accusé.
Nonobstant le retrait de la structure, Amara Mansah a tout de même loué les grands actes posés par l’USTG au temps de feu Ibrahima Fofana, Hadja Rabiatou Sarah et surtout de Louis M’bemba Soumah.
« Aujourd’hui, la probité morale du monsieur qui pilote la centrale n’est pas au rendez-vous », a-t-il déploré.
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