Depuis la mise à disposition de la centrale flottante turque, la fourniture en électricité s’est beaucoup améliorée dans la capitale, pendant cette période d’étiage.
Une initiative dont se targue le ministère de l’énergie. Pour le responsable de la cellule de communication, cette centrale flottante, d’une capacité de 114 MW, vient en apport aux barrages hydroélectriques de Kaléta (240 MW), Garafiri (75MW)… Et les différentes centrales thermiques de Conakry.
Ainsi, pour pallier définitivement, au déficit de délestage du courant électrique, plusieurs solution sont envisagées par le ministre Cheik Taliby Sylla.
« Ce sont la centrale thermique de Matoto (Tannerie), la réhabilitation des barrages hydroélectriques du système Samou, Tinkisso et le lancement de la première tribune du barrage hydroélectrique de Souapiti d’une capacité de 450 MW. Durant cette même année, il y aura le lancement officiel des travaux de construction des barrages hydroélectriques de Fomi en haute Guinée, celui de Kambadaga, Koukoutamba en moyenne Guinée, Keno et Lokoi en Guinée Forestière, sans oublier les lignes d’interconnexion Linsan-Fomi et Guinée-Mali », a indiqué Sékou Kaba.
Outre ces projections, à partir du mois de juin, la ville de N’zérékoré et environnant bénéficieraient de l’excédent d’énergie de la Côte-d’Ivoire d’une capacité de 11MW. A-t-il martelé.
Alhassane Fofana