Le président du parti UDRG, Bah Oury, ancien vice-président de l’UFDG lors de son passage dans l’émission Mirador de FIM Fm ce vendredi 27 janvier, a invité les acteurs sociaux et politiques, surtout ceux qui appellent tout le temps à des manifestations, à ne pas commettre les mêmes erreurs du passé.
Selon lui, appeler tout le temps à des manifestations sous prétexte qu’on est en démocratie, ne mettra la Guinée que dans « la situation des pays instables où la sécurité collective n’est pas assurée ».
« Il ne faut pas croire qu’appeler à des manifestations sous prétexte que c’est la démocratie, ça ne veut pas dire que c’est la démocratie, ça veut et même dire parfois que c’est des actions qui peuvent prendre un caractère provocateur, voire criminel. Vous serez dans le contexte d’un pays instable où la sécurité collective n’est pas assurée, où l’État n’a plus le monopole de la violence d’État, où les forces asymétriques qui ont des armes sont connues et un peu partout. Celui qui s’amuse avec ça, est aussi responsable que ceux qui pourront ne pas assurer la protection de la population. Septembre 2009, vous croyez que si on savait qu’il y avait cette machination derrière pour massacrer des gens, vous croyez qu’on aurait maintenu la manifestation ? On ne l’aurait pas maintenue. Aujourd’hui, il ne faut répéter les mêmes fautes et erreurs du passé. C’est la raison pour laquelle je ne suis pas d’accord avec ceux qui, à profusion, chantent liberté d’expression, liberté de manifestation et puis assiègent les organisations internationales pour dire ceci n’est pas fait, cela n’est pas fait, donc ceux qui sont en situation de responsabilité, sont en train de faire dériver le pays dans une situation de dictature. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas responsable, c’est aller à l’encontre des intérêts de notre pays », a-t-il lancé.
MohamedNana Bangoura