Après la signature de la nouvelle charte de l’ANAD hier jeudi 15 juillet 2021, deux de ses responsables ont été interpellés avant que l’un ne soit libéré dans la nuit par la DPJ. Ce jeudi, le président de l’organisation guinéenne de la défense des droits de l’homme (OGDH) a flétri cette arrestation extrajudiciaire.
« Nous condamnons avec la dernière énergie, la méthode utilisée par les services de police pour interpeller ces responsables de l’ANAD, puisque le code de procédure pénale est très clair en la matière. Quand un citoyen est reproché d’un quelconque excès, on lui adresse une convocation pour l’inviter à se présenter devant un service de police afin de répondre aux questions. Visiblement, nous assistons à une chasse aux sorcières puisqu’il est question d’empêcher systématiquement les voix dissonantes à la version officielle du gouvernement. Donc, l’exercice des activités politiques aujourd’hui est devenue un risque, pour l’ensemble des membres de l’opposition. C’est quelque chose qui est contraire à la loi et c’est un recul démocratique que nous condamnons », a-t-il dénoncé au bout du fil ce jeudi 15 juillet 2021 Maitre Alpha Amadou DS Bah.
Hadjiratou Bah