La traque lancée contre les membres du mouvement « Elazologa », se poursuit sans désemparer, dans la préfecture de Macenta.
Après l’interpellation suivie de leur détention, de quatre premiers membres de ce mouvement opposé à un changement constitutionnel en Guinée, c’était le jeudi, dans la foulée de la répression d’une marche de colère contre les promesses non tenues du Chef de l’État, deux autres membres dudit mouvement, ont aussi été mis aux arrêts ce vendredi, par les services de police avant d’être conduits à la prison civile de Macenta où ils sont placés en détention.
Dans ce dernier groupe, figure le chargé de la cellule communication du mouvement, Robert Kaliva Guilavogui dit Junior Kpakpataki.
Le coordinateur national du mouvement serait quant à lui, toujours recherché par les forces de l’ordre.
Joint à cet effet, l’avocat du mouvement a exigé des autorités préfectorales et judiciaires de Macenta, la libération pure et simple de ses clients.
« Je demande la libération pure et simple des six éléments du mouvement Elazologa. L’exercice d’un droit ne peut pas conduire quelqu’un en prison. Il faut éviter le deux poids deux mesures, tous les guinéens sont égaux devant la loi. Si un groupe peut dire Oui, un autre groupe peut dire Non. Il ne faudrait pas qu’on s’adosse à la justice pour traquer, intimider, menacer, bâillonner et emprisonner des innocents. La justice doit refuser de se soumettre à de telles pratiques », a confié Me Salifou Béavogui.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana
Mais c’est tout fait de n’importe ça…étant des citoyens libres et égaux devant la loi,alors sont libre de oui ou non à une nouvelle constitution…