La session unique annuelle de l’Assemblée nationale clôturée le lundi 5 juillet 2021, les députés guinéens sont désormais en vacances parlementaire.
Quatre jours après cette clôture, le député Souleymane Keïta du RPG Arc-en-ciel dresse le bilan qu’il qualifie de satisfaisant de la 9ème législature.
« Nous avons pris fonction dans un contexte particulier, marqué par la crise post-électorale et la Covid-19. Nous avons réussi à poser beaucoup d’actes qui ont permis à l’Assemblée nationale d’être une institution qui a accompli de manière satisfaisante sa mission. Ce travail a commencé par la rénovation de nos locaux qui ne reflétait plus l’image d’une institution digne de nom. Aussi, nous avons doté l’Assemblée de textes structurant qui n’existaient pas pour la plupart. Il s’agit du règlement intérieur amendé, du manuel de procédure, du règlement administratif et financier, du statut du personnel parlementaire. Au-delà de cela, nous avons engagés la relance de la construction du siège de l’Assemblée nationale », a-t-il dressé.
Au plan fonctionnel, l’honorable Keïta rappel que c’est un ensemble de soixante et sept (67) lois, conventions et accords que l’Assemblée nationale a examinés et adoptés.
« Au nombre desquels :
– La loi sur la protection des personnes atteinte d’albinisme ;
– La convention du mont Simandou qui va permettre l’exploitation du jugement de fer le plus important en Afrique ;
– Et plusieurs autres accords de financement qui vont contribuer à rendre notre économie et notre société plus résilientes. Avec la qualité des débats au sein de cette Assemblée, je crois que nous sommes en droit de nous féliciter et d’être fiers. Nous rentrons en vacances avec le sentiment du devoir bien accompli », se félicite le député Souleymane Keïta.
Vers la fin de la session unique, les travaux de l’institution ont caractérisé par une fronde menée par des députés issus des rangs de la majorité qui auraient le président Damaro de mauvaise gestion financière.
« Les incompréhensions qui étaient arrivées, sont essentiellement liées à la méconnaissance de la procédure parlementaire », estime Souleymane Keïta qui a accordé un entretien à notre rédaction, ce vendredi 9 juillet 2021.
Mamadou Sagnane