Alors que les assises nationales doivent débuter ce mardi 22 mars 2022, des organisations dont l’Association des victimes des camps Boiro (AVCB), l’OGDH, MDT, AVIPA posent des conditions pour leur participation.
Ces acteurs déplorent en premier lieu la non clarté du concept des assises nationales, c’est pourquoi ils expriment des craintes quant à la réussite d’une réconciliation vraie et sincère en Guinée.
Ces organisations tiennent à exprimer des exigences pour leur participation effective à ces assises nationales.
« Nous avons défini les conditions dans lesquelles nous allons participer à ces assises nationales. Pour nous, le document de référence pour tous qui est la réconciliation nationale doit être le rapport final du 26 juin 2016 qui a été produit par la commission provisoire sur la réconciliation nationale (CPRN). C’est de ce document que doit partir toute action visant la réconciliation dans notre pays. C’est un document de référence qui approfondit la question dans le temps. Pour nous, ce document peut être réactualisé pour tenir compte de la période 2016 2021. Parce que ce rapport avait traité des questions de violences de 1958 à 2016. Ce sont entre autres ces préalables que nous souhaiterions voir confirmer pour que nous participons pleinement à ces assises nationales. Nous affirmons que sans la prise en compte par les nouvelles autorités de ces exigences et leurs satisfactions, nous ne prendrons pas part aux Assises nationales », a déclaré Boubacar Barry, membres de L’AVCB.
Aïssata Barry