Suite à l’attaque du cortège du premier ministre ce mardi à Labé et à Dalaba, les réactions fusent de partout pour flétrir cette agression. C’est le cas du président du parti ARENA qui considère cet acte qu’il qualifie d’offense aux symboles de l’État. Quand Docteur Koureissy Condé s’exprime sur cette actualité, il n’est pas tendre à l’endroit des auteurs.
«Je regrette les réactions violentes et les actes de vandalisme, de quelques bords qu’elles soient, c’est une mauvaise leçon et un mauvais exemple. Il est important que les symboles de la nation soient reconnus et respectés quelque soit par ailleurs les opinions politiques. Labé est une ville sainte tout comme kankan d’ailleurs qui est aussi une autre ville sainte, donc il ne faut pas que nos références spirituelles soient les berceaux de violences incontrôlées. La responsabilité d’une violence n’est ni politique ni collective, elle est individuelle et les auteurs doivent être poursuivis», martèle Docteur Koureissy condé.
A moins de 3 semaines du scrutin présidentiel, la tension monte en raison des discours belliqueux tenus par certains candidats avec pour conséquences directes les violences physiques pendant cette campagne électorale. De quoi susciter la peur et l’inquiétude chez beaucoup de citoyens. Docteur Koureissy Condé déplore le comportement des leaders politiques mais aussi dit-il le manque d’éducation citoyenne des militants de partis politiques.
L’ancien Ministre de la sécurité déplore le laxisme de l’État en matière de prévention et de dissuasion.
“Il faut rassurer les paisibles populations pour ne pas qu’ils pensent que les malfaiteurs sont plus forts que la loi”.
Le Président de l’ARENA pointe le doigt sur la manipulation politique des communautés. “Le mal est là”, dit il.
“La méfiance et la distance ethnique sont malheureusement devenue une réalité. et une véritable menace dans notre pays, il appartient à tous les guinéens de se lever contre ça. Nous sommes en période de campagne, j’invite les autres régions de la Guinée à éviter une quelconque réaction de vengeance. Il ne faut aussi sécuriser les minorités territoriales en période de campagne ainsi que les missions des autres partis. La paix est au rendez-vous, il faut la saisir pour le bonheur de tous”, a-t-il conclu.
AOB