Plusieurs candidates à l’examen du baccalauréat se plaignent d’avoir été victimes d’attouchement sexuel.
Elles déplorent les abus dont elles font l’objet, depuis le lancement des premières épreuves, de la part de certains surveillants et services de sécurité lors de la fouille corporelle, à laquelle elles sont soumises avant d’accéder à la salle d’examen.
Présidente de la Feguipae, Adama Sow a vigoureusement condamné cette pratique d’un autre âge.
« Ce sont des actes que nous condamnons avec la dernière énergie. Il y a plusieurs façons de fouiller les enfants, sans leur dire de se déshabiller, d’enlever les caleçons jusqu’à aller mettre la main dans leurs caleçons. Nous sommes très remontées contre de tels actes », a-t-elle lâché.
Aux dires d’Adama Sow, les surveillants et les services de sécurité n’ont pas été mandatés par le ministère de l’enseignement pré-universitaire pour satisfaire leur besoin auprès des enfants.
« Qu’on arrête ça, qu’on ne les humilie pas. Il y a beaucoup de filles qui se plaignent d’attouchement. Pourquoi cela ? On n’est pas arrivé à ce niveau je pense. Il ne faut pas qu’on profite du moment pour piétiner la dignité de nos enfants », a-t-elle ajouté.
Poursuivant, la présidente de la Feguipae, a laissé entendre que son organisation déposera une plainte contre X dans les jours à venir, si les actes dont se plaignent les élèves, s’avéraient.
« Si cela s’avère, nous allons porter plainte contre X. On en a marre, trop c’est trop. Nous allons mener nos propres enquêtes. Mais nous invitons les ministères de l’enseignement pré-universitaire à revoir cela, dans les années à venir », a-t-il lancé.
Alhassane Fofana