C’est une décision inattendue que viennent de prendre les avocats des différentes parties au procès du massacre du 28 septembre 2009. Après le huis clos observé dès le début de la comparution des victimes de viol au stade du 28 septembre, les hommes en robe noire ont décidé à leur tour de ne pas se prononcer sur l’audition de cette catégorie de victimes.
Selon une source bien introduite, une réunion a même été tenue à cet effet. Ce qui confirme les propos d’un avocat de la défense qui confiait hier lundi qu’il est désormais interdit aux avocats de communiquer sur ce sujet précis.
Bien que le viol soit condamnable, ce que beaucoup d’observateurs et même des parents de personnes portées disparues ne comprennent pas, c’est le fait de faire de l’audition de ces victimes, un élément plus sensible que la disparition des corps ou d’autres atrocités qui ont été largement évoquées depuis l’ouverture de ce procès historique.
Le huis clos est compréhensible, à partir du moment où se sont les victimes de viol qui l’ont souhaité, mais cette façon de faire des avocats ne fera que renforcer le doute de ceux qui ont toujours estimé qu’il y a eu des manœuvres autour de cette histoire de victimes de viol au stade du 28 septembre 2009.
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