Longtemps restée dans les rumeurs, l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, a été rendue effective ce week-end en Guinée.
Comme il fallait s’y attendre, les réactions fusent de partout, notamment de la part de la classe syndicale, qui particulièrement, agite la menace d’une grève si les « salaires des fonctionnaires ne sont pas proportionnellement revalorisés ».
«C’est impossible, il n’en est pas question. Pas question d’augmenter les salaires. On vient d’augmenter le salaire. Une augmentation en cours d’ailleurs à hauteur de 50%, pour laquelle l’Etat n’a pas fini de combler le gap. Qu’est-ce qu’ils veulent ? C’est créer l’inflation, en explosant la masse salariale ! Il faut qu’on soit raisonnable dans ce pays», nous a dit au téléphone un des hauts responsables du cadre de dialogue syndical.
«Ecoutez monsieur Cissé, est-ce que c’est la première fois que le prix est à 10mille fg ? Non, jusqu’en 2014, c’était à 10 mille et le salaire était plus bas qu’il ne l’est aujourd’hui. Encore une fois, il faut que les gens soient raisonnables. Ce qu’ils peuvent demander, c’est les mesurent d’accompagnement, pour le transport public, et ça, nous sommes là-dessus. On va remettre le train, et les bus et d’autres mesures sont envisagées », a poursuivi le même responsable.
C’est pour dire, qu’il faut s’accommoder avec cette augmentation, qui du moins était inévitable au regard de la conjoncture internationale, car les autorités, cette fois-ci, semblent intraitables sur le sujet
ML Cissé