De l’avis du secrétaire général de l’USTG Conakry, Abdoulaye Sow, le réajustement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), qui passe de 440.000 GNF à 550.000 GNF est un non événement en soi, au regard de la conjoncture actuelle de la Guinée.
D’après lui, ce léger réajustement est le fruit des récentes négociations que le gouvernement avait eu avec une frange du mouvement syndical guinéen.
« Ce n’est pas un évènement, ça été déjà discuté. La récente négociation entre une frange du mouvement syndical guinéen et le gouvernement avait conclu un SMIG qui passe de 440.000 a 550.000 GNF. Ce n’est pas nouveau. Le décret n’avait même pas lieu d’être hier mercredi. Ça n’a aucune signification », a-t-il déclaré.
Il en a ainsi invité le gouvernement à revenir à de meilleurs sentiments, en acceptant de s’asseoir autour de la table de discussion avec ses partenaires.
« Il faut s’asseoir, discuter trouver des mesures d’accompagnement pour soulager le guinéen qui, de plus en plus devient pauvre », a ajouté le porte parole de l’unité d’action syndicale.