Avant de quitter ses fonctions de ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mory Sangaré avait mis en place une commission d’audit de la liste des candidats au Bac, à l’effet d’en extraire ceux qui n’ont pas été admis au BEPC, mais aussi les candidats libres.
De l’avis du SNE, cette décision de Mory Sangaré vraisemblablement soutenue par son successeur, est en déphasage avec l’orthodoxie de l’administration scolaire.
Pour lui, s’il y a eu maldonne, la faute incombe plutôt aux écoles dont sont issus les candidats, ensuite les DCE et DPE, puis le service national des examens, mais pas aux candidats eux-mêmes.
« La responsabilité de cette forfaiture est imputable aux autorités de l’administration scolaire et non aux candidats qui ne sont que des victimes innocentes. Il revient donc au nouveau ministre de l’éducation nationale de tirer toutes les conséquences qui s’imposent de droit et surtout en évitant de faire du tort aux candidats qui sont déjà moralement préparés à affronter les épreuves du baccalauréat. Et l’année prochaine, des mesures de contrôle performantes, peuvent être prises dès le début de l’année scolaire, pour éviter que de telles situations ne se reproduisent », préconise le secrétaire général du SNE.
Toutefois le SNE dit accorder le bénéfice du doute à Dr Bano Barry qui ne s’est pas encore prononcé sur une quelconque invalidation de candidatures au prochain Bac, contrairement à ce que rapportent certaines presses en ligne.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana