Lancées le 17 juin dernier, les épreuves de baccalauréat unique session 2021-2022, prennent fin ce mardi 21 juin, sur l’ensemble du territoire national. L’examen de cette année était placé sous slogan »zéro fuite, c’est possible ».
Dans la commune de Matam, c’est le ministre de l’enseignement pré-universitaire Guillaume Hawing qui a procédé à l’ouverture de la dernière épreuve au lycée Coléah, en présence des cadres du département et de la direction communale de l’éducation de Matam.
Avant le lancement des derniers épreuves, le ministre Guillaume Hawing a éclairé la lanterne de l’opinion sur ses motivations en terme de moralisation et de crédibilisation des examens nationaux en Guinée.
«Ce que je cherche aujourd’hui, c’est de bien faire pendant que nous sommes là, pour que les examens se passent dans les conditions les meilleures. Mettre un dispositif en place pour que ce dispositif continue même quand on ne sera plus là, ce qui est sûr et vrai, on ne peut pas parler de mérite, d’une bonne école, de la qualification de l’école sans une bonne organisation des examens nationaux. On ne peut pas accepter que des étudiants guinéens se retrouvent hors de notre pays sans un mérite solennel, non ce n’est pas vrai »,a-t-il déclaré devant les candidats.
Il par ailleurs remercié le président de la transition qui, selon lui, a mis les moyens à la disposition du département, pour leur permettre d’organiser des examens crédibles, des examens avec zéro fuite.
De son côté, le directeur communal de l’éducation de Matam, Ibrahima 2 Barry a précisé qu’il n y a pas eu la moindre fuite cette année aux examens.
«Cette année, il n y a pas eu de fuite de sujets. Jusque maintenant, nous n’avons pas entendu parler de fraude et il ne pouvait pas y avoir de fuite, à partir du moment où toute la chaîne des examens a été sécurisée, de ceux qui ont choisi les épreuves jusqu’au niveau des centres d’examen toute la chaîne a été sécurisée »,a-t-il déclaré.
Poursuivant, il a félicité le ministre pour avoir instauré la culture du mérite et de l’excellence dans le système éducatif.
Le DCE n’exclut tout de même pas le fait que des anomalies ont été constatées lors de ces examens : «Il y a eu des candidats qui ont été pris en flagrant délit de fraude, il y a eu des surveillants qui se sont plus ou moins mal comportés. On ne peut pas avoir un examen sans anomalies. Mais, ce qu’il faut remarquer, il n’y a pas eu de fuite, mais il y a eu fraudes, et toutes ces fraudes ont été appréhendées par les surveillants eux-mêmes »,s’est-il réjoui.
Faut-il le rappeler, cette année, ils sont au nombre de 102 601 candidats dont 40 579 filles et 11410 candidats libres à affronter l’examen du baccalauréat en Guinée.
Alhassane Fofana