Du haut de la tribune de l’UFR, le secrétaire national de la jeunesse dudit parti, a remercié tous ceux qui les ont soutenus durant leur détention.
Faisant ainsi preuve de tolérance, Alioune Badara Koné a aussi remercié ceux qui les ont »injustement » mis en prison.
« Merci à toutes les personnes qui nous ont soutenus. On remercie aussi les personnes qui nous ont amenés en prison. La tolérance est la clef de la paix. Nous nous acceptons ce qu’ils ont fait, ce n’est pas un problème… Ils ont entrepris ces arrestations pour nous intimider ou pour que nous dépérissions en prison. Mais enfin, qu’est-ce qu’ils ont eu sinon que la honte. À travers ces détentions, ils ont plutôt fait notre publicité »
Poursuivant sa communication, le deuxième vice-maire de la commune den Matam qui dit refusé l’étiquette « prisonnier », a précisé qu’ils (les leaders du FNDC) ont plutôt été kidnappés par le pouvoir en place
« Nous, nous ne sommes pas des prisonniers, nous avons été des kidnappés. On nous a séquestré, moi j’ai été arrêté en qualité de troisième personnalité de la mairie de Matam, élu par les citoyens de Matam… »,a-t-il dénoncé.
Enfin, il a indiqué qu’il s’appelle désormais « peur zéro ».
Alhassane Fofana