Devenue Union Africaine (UA) en juillet 2002, l’organisation de l’Unité Africaine, dont le siège est basé à Addis-Abeba en Éthiopie a été créée le 25 mai 1963 par une trentaine de chefs d’États africains.
Il s’agit d’une organisation panafricaine qui œuvre pour la promotion des droits humains, de la démocratie et du développement sur le continent.
En cette journée du 25 mai 2022 qui correspond à cette date historique, le président de l’UDRG loue les efforts de l’ancien diplomate guinéen mort au camp Boiro, qui fut secrétaire général de l’organisation de 1964 à 1972.
« Le 25 mai c’est la journée de l’Afrique. C’est l’occasion de rendre hommage au 1er secrétaire général de l’OUA M. Diallo Telly notre compatriote. Cette organisation certes a réussi la lutte pour la décolonisation totale du continent et aussi l’élimination du régime d’apartheid », a-t-il reconnu dans un post sur les réseaux sociaux.
Malgré plusieurs années de combat, l’ancien vice-président de l’UFDG estime que l’Union Africaine n’arrive toujours pas à se départir de l’accusation d’avoir constitué un syndicat de chefs d’Etats.
« Elle s’est montrée passive lors du changement anticonstitutionnel de mars 2020 en Guinée malgré sa charte relative à la gouvernance, à la démocratie et aux élections », a-t-il regretté.
« Toutefois l’UA n’a pas réussi l’intégration économique, malgré le lancement de la zone continentale de libre échange économique, l’interconnexion des infrastructures terrestres que le NEPAD ambitionne reste un vœu pieux et l’unité politique est encore du domaine du rêve », ajoute-t-il.
Pour Bah Oury, avec la montée en puissance du populisme et du souverainisme « il est nécessaire de revisiter les idées panafricanistes afin de les rendre actuelles, modernes et décomplexées ».
« L’Afrique a besoin d’un new leadership », a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry